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Edito
Le goût de l’enfance
Sommes-nous programmés pour aimer les choux de Bruxelles ou les choux à la crème ? Heureusement, rien n’est joué à la naissance. Même si l’attirance pour le goût sucré est innée, l’étude à la Une de ces Brèves montre que la plupart des préférences alimentaires sont acquises par un processus d’apprentissage qui dépend de nombreux facteurs externes : style parental, exposition répétée aux aliments, propriétés sensorielles de l’aliment, tempérament et sensibilité sensorielle des mangeurs. Lors de cet apprentissage, l’odorat va jouer un rôle essentiel, en particulier chez les garçons ; les plus sensibles aux odeurs étant plus à risque de néophobie. Enfin, pour un même individu, la perception gustative est influencée par les émotions ressenties. Ainsi, les aliments, même peu appréciés, semblent plus sucrés et meilleurs lorsque l’on est de heureux. A quand un régime bonne humeur ?